De façon étrangement assez confidentielle pour le moment, le loup sévit bel et bien dans la Nièvre et
les départements alentours 
: depuis la fin avril, des attaques importantes sur cheptels ovins ont eu
lieux à 500 m des confins de Moux-en-Morvan et les communes limitrophes de Côte-d’Or et Saône-et-Loire.
La nouveauté, c’est qu’il ne s’agirait plus d’un loup en dispersion mais bien d’un couple avec des louveteaux, donc une
meute en création imminente.
Ces attaques font évidemment la détresse morale et financière des éleveurs, mais restent sous le
coup d’un silence assourdissant : pas un mot en dehors des personnes concernées de la part des
autorités ni des médias. Pourtant, des agents de l’OFB ont été régulièrement observés de jour
comme de nuit aux abords des routes et même aux cœurs des massifs forestiers du secteur.
Donc
quand on superpose le silence observé sur le sujet et le bal des képis (pourtant en sous-effectifs) dans
nos contrées, ce n’est absolument pas rassurant :

  • C’est la preuve que le loup est bien là, et qu’on passe un nouveau cap dans la cohabitation
    avec ce grand prédateur.
  • C’est la preuve que son retour dans nos campagnes n’est et ne sera pas si simple
    qu’annoncé.
  • Ça laisse à réfléchir sur l’origine de son arrivée et de sa gestion de la part des autorités.

Maintenant, quel sera l’avenir de l’agriculture dans le Morvan ? Laissez les pâtures se prendre en
friche ? Et importer de la viande de l’autre bout du monde, remplacer la viande par des insectes, des
pilules ou des résidus de laboratoire ? Que faire de nos campagnes, de ces Français de sang et du sol,
acculés à la ruine, à la reconversion professionnelle (laquelle ?) et surement à la vente de leurs propriétés ?
Tout ça partant d’un rêve de nature fantasmée de quelques érudits de salon et repris par le rouleau
compresseur de la pensée dominante comme élément déstructurateur supplémentaire de la France
originelle.

Harold BLANOT

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