L’Union Européenne pense manifestement que les Français disposent de trop de droits et qu’il est nécessaire de les supprimer.
Concernant l’automobile, chacun a l’obligation aujourd’hui d’apposer sa vignette Crit’Air sur son pare-brise pour pouvoir accéder aux Zones à Faible Emission (ZFE). La Loi climat et résilience de 2021 impose aux agglomérations de plus de 150 000 habitants de s’y soumettre, elles sont au nombre de 45 à ce jour.
Concrètement, depuis le 01 janvier 2023, les diesels d’avant 2001 et les essences d’avant 1997 en sont exclus. Au 01 janvier 2024 cette interdiction concernera aussi les diesels d’avant 2006. Au 01 janvier 2025, ce sera au tour des diesels d’avant 2011 et des essences d’avant 2006. Dans la métropole de Lyon, les voitures classées en Crit’Air 2 seront interdites à partir de 2026. Dans le périmètre du Grand Paris, c’est-à-dire Paris + les 77 communes qui se trouvent à l’intérieur de l’A86, les véhicules classés en Crit’Air 3 n’auront plus accès à partie du 01 juillet 2023. Puis viendront le tour des véhicules classés en Crit’Air 2 en 2024, et en Crit’Air 1 en 2030. Ne pourront alors circuler que les véhicules électriques.
Il s’agit d’une catastrophe sociale car les plus défavorisés ainsi que la classe moyenne seront directement impactés ; l’équité sociale sera rompue, ils n’auront plus accès aux services urbains, comme les soins à l’hôpital par exemple, ou à la culture. A ce jour 800 000 véhicules sont déjà concernés. Les ZFE sont en réalité des zones à forte exclusion.
Rappelons aussi que l’automobile en France, ce sont 1 millions d’emplois directs et indirects et que le marché des véhicules électriques aujourd’hui est dominé par la Chine et les Etats-Unis.
Concernant les logements, l’Union Européenne vient de voter une modification au texte « Directive sur la performance énergétique des bâtiments » visant ni plus ni moins à restreindre drastiquement l’accès la propriété privée. Là aussi, sur le même principe, apparait un classement allant de A à G, G étant le plus mauvais, qui vise à pénaliser les propriétaires.
À partir de 2030, les bâtisses classées en catégorie E ne pourront être vendues, achetées ou louées qu’à condition d’effectuer les travaux de capitonnage obligatoires. Comptez un budget d’au moins 20 000 €.
Pour les bâtisses classées en catégorie D, ce sera pour 2033. Dans la Nièvre où l’habitat est composé principalement de maisons en pierre de plus de 100 ans, cette mesure concernera la majorité du parc foncier. Nos vieilles et solides maisons autrefois chauffées au bois seront exclues du marché.
Si l’on ajoute à cela l’interdiction en 2035 d’utiliser un moyen de chauffage à énergie fossile (tiens, même date que la disparition programmée des véhicules thermiques, nous sommes bien dans le même système de destruction des droits et des libertés), il semble évident que de nombreuses bâtisses de charme finiront à l’abandon après être devenues une charge insurmontable pour leurs propriétaires démunis.
Rappelons enfin que la France, grâce à sa maitrise dans le domaine nucléaire est l’un des pays les plus vertueux au monde : nous ne produisons que 0.9 % des émission mondiales de CO2, alors que l’Europe est à 9 % et que les États Unis et la Chine réunis en produisent 50%.
Alors que faire, face à un gouvernement qui s’empresse de traduire avec autant de zèle les directives de l’Union Européenne ? Nous sommes en Europe, il ne s’agit évidemment pas d’en bouger, mais il devient vital de détricoter le fonctionnement de ce rouleau compresseur qui aura raison de nos atouts économiques, de notre civilisation et de ses valeurs. Il nous faut revenir à notre liberté, à notre indépendance. Il faut créer l’Europe des Nations libres et souveraines chère au Général de Gaulle, les prochaines échéances électorales seront déterminantes.
Pascal LEPETIT
La majorité des Français n’a pas encore compris (comprendra t-elle un jour ?) à quelle sauce elle va être dévoré, la seule solution est de rompre avec l’UE en soutenant les représentants du Fréxit et de virer tous les autres des postes décisionnaires quels qu’ils soient (commençons par les maires , le département et les régions, le reste suivra) , nous retrouverons alors nôtre liberté de choisir nôtre destin et de décider ce qui est bon pour la France, tout le reste n’est que de la masturbation intellectuelle qui ne sert qu’à enfumer les foules en détournant leur attention.
Entièrement d’accord, d’où un travail de pédagogie nécessaire, c’est au porte-monnaie et aux libertés fondamentales des citoyens que s’attaque l’UE.