Le 25 février est prévu et organisé par deux associations, Solidarité Migrants du haut Nivernais et Réseaux de soutien migrants 89, un concert de soutien aux migrants dans la salle Polyvalente de Lormes avec le soutien du maire de Lormes, Christian Paul et du Président du Conseil départemental, Fabien Bazin.
On peut légitimement se poser la question de la pertinence d’une telle démarche de la part d’élus nivernais qui semblent définitivement hors sol.
Ont-ils conscience de la réalité du quotidien que vivent les Français ? Savent-ils que beaucoup de retraités n’ont plus les moyens cet hiver de faire rentrer du fioul pour se chauffer ? Font-ils leurs courses eux-mêmes ? Savent-ils que le litre de carburant dépasse désormais les 2 €, que la facture d’électricité fait un bond de 15 % ? Ont-ils conscience que les salaires sont ridiculement bas, que les étudiants ont du mal à se nourrir ?
Les aides que la France accorde aux migrants sont sans équivalent dans le monde, cette générosité est financée par les contribuables eux-mêmes, au prix de sacrifices supplémentaires :
- Chaque année, l’Etat dépense 2 milliards d’euros alloués au logement et à l’allocation versée aux demandeurs d’asile ; les futurs clandestins sont logés, nourris et pourvus d’une carte de crédit spéciale sur laquelle est versée l’ADA (allocation demandeur d’asile) à hauteur de 7 € par jour et par personne.
- L’Etat assure aussi par l’AME le remboursement à 100% des soins des migrants. Cette aide est versée aux clandestins qui entrent en France sans droits, et qui y restent une fois déboutés de leur demande d’asile (72 % des demandes d’asile sont déboutées, mais nous savons tous que les procédures d’expulsion ne sont appliquées que dans 14 % des cas).
- La région Bourgogne-Franche-Comté et le Département de la Nièvre ont octroyé des subventions à l’association SOS Méditerranée : 50 000 € d’argent public ont été versés par la Région au titre de l’année 2021
- Le Département prend en charge l’accueil des migrants mineurs non accompagnés, qui coutent chaque année 50 000 euros chacun au contribuable, alors que plus de la moitié de ces « mineurs » sont majeurs. Rappelons dans le même temps que le Conseil départemental de la Nièvre refuse de verser le moindre centime aux soignants suspendus.
Plutôt que de créer un appel d’air qui favorise la venue de ces populations sur le territoire Français, ces élus et associations devraient plutôt militer pour le développement économique du continent africain, pour une véritable politique de maitrise de l’immigration qui permettrait de mettre fin à la submersion migratoire non maitrisée et de redistribuer l’argent dans l’ensemble du budget de l’Etat et de la Sécurité sociale, au profit des Français quelle que soit leur origine.
Pascal LEPETIT
Bravo, vous avez entièrement raison !
Les concerts de soutien aux migrants ont tous en commun, qu’ils sont proposés et organisés par des bobos gauchistes . Ces derniers n’ayant jamais connu la précarité, s’abreuvant de BFMTV, Yann Artus Bertrand ou autres âneries ‘solidaires’.
Si pour certains , cela relèvent d’ un altruisme soudain ; beaucoup laisseraient crever leur voisin retraité ou soignant suspendu.
A une époque révolue, Montesquieu abordait la question du “bon” ou “mauvais ” esclave. Aujourd’hui, on débat entre “le bon” et “mauvais “citoyen. Le mauvais étant, bien sur, celui qui préfère s’intéresser à son entourage déjà meurtri.
Je reprends les paroles de la chanson, un mur pour pleurer, d’ Anne Sylvestre pour clore mon propos:
Je cherche un mur pour pleurer
Je cherche un mur pour pleurer
On connaît tout par le journal
Mais les mots ça ne fait pas mal
On est toujours plus ému par ce qui est loin
Mais on oublie la détresse de son voisin
On est bistrot bistrot
On n’se connaît pas trop pas trop
e cherche un mur pour pleurer
Je cherche un mur pour pleurer
On ne pleure plus paraît-il
On avale tout c’est facile
On ne dit plus rien lorsqu’on vous crache dessus
On reste serein la colère c’est mal vu
On est poli poli
On tend son cul merci merci